Le 21 juillet en fin de journée, Cécile GOBET, secrétaire du colonel GRANDVAL, accompagnée par René LARDIER dit « LOUVRE » aide de camp du colonel reviennent à Béthincourt rechercher des effets personnels.
Ils sont arrêtés par les Allemands qui ont envahi le village.
Tentative de fuite, les Allemands tirent, tous deux tombent sous leurs balles.
Ils sont emmenés à l’hôpital de Verdun. Cécile GOBET décède des suites de ses blessures.
Dans un premier temps, René LARDIER est soigné à l’hôpital, puis fait prisonnier et déporté à Sarrebrück où il sera porté disparu pendant une longue période.
Son épouse mènera des recherches pendant plusieurs années pour tenter de retrouver sa trace. , elle sera destinataire du 1er jugement déclaratif de décès rendu le 23 octobre 1946 fixant le décès entre le 25 aôut 1944 et le 1er juillet 1946, mais pas du second, rendu le 8 novembre 1954, qui notifie la date du 15 mai 1945 à Sarrebrück. Sans doute un oubli ou une erreur d’adresse.
Mme Veuve LARDIER est décédée en 2005 à Nancy.
Ce sont les recherches que j’ai pu mener depuis 2008, intriguée par ce destin inhabituel, qui m’ont apporté la connaissance de ce second jugement. (lire ci-après)
J’ai également rencontré le fils de Mme LARDIER, né en 1939, ayant trop peu connu ce père , qui m’a confié le dossier de tous les courriers échangés entre Mme Lardier et les diverses autorité militaires. Il m’a également confié le képi de son père, sergent-chef au 46ème bataillon de chars de combat, gravement blessé au cours d’une attaque devant Laon le 19 mai 1940 , ainsi qu’un portrait.
En annexe, différents documents militaires statuant sur la personne de René LARDIER,
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ainsi qu’une partie des courriers adressées à sa veuve au fil de ses recherches.
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Marie-Claude THIL, février 2014.